Incontournable au Moyen Âge
Comme il est omnivore, facile à nourrir et qu’il se reproduit facilement, il devient un animal incontournable dans les élevages français du Moyen Âge et des siècles suivants. Sa simplicité d’élevage en fait d’ailleurs l’animal le plus consommé devant le mouton et le bœuf.
Les Bretons, les plus gros producteurs
C’est au cours du XXe siècle que l’élevage va se transformer. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’agriculture s’est modernisée. Certaines terres agricoles étant moins fertiles que d’autres, de nombreux agriculteurs bretons se sont notamment spécialisés dans l’élevage porcin pour dégager un revenu suffisant afin de maintenir leur activité agricole. Aujourd’hui, les Bretons produisent 85 % du porc français.
De nombreux élevages dans le grand ouest
Dans le grand ouest, et face aux Bretons, Maître Cochon sait malgré tout tirer son épingle du jeu. « Nos bâtiments et nos véhicules sont plus récents. Ce qui nous permet d’élever nos cochons dans de meilleures conditions sanitaires, sans qu’il n’y ait une surpopulation », explique Cédric Geoffroy, responsable des approvisionnements chez Maître Cochon.
Et qui dit pas de surpopulation, dit pas besoin de traitements vétérinaires, ou presque. « Il faut savoir qu’en France, les cochons consomment moins de produits vétérinaires que les chiens et les chats depuis deux ans, ajoute Cédric Geoffroy. En dix ans, on a divisé par trois le nombre de produits vétérinaires utilisés. »
Des produits 100 % locaux chez Maître Cochon
Chez Maître Cochon, on tient à rester 100 % local malgré tout. Dans nos produits, vous trouverez uniquement des porcs qui proviennent d’une vingtaine d’éleveurs implantés sur une zone s’étendant de Poitiers à Bordeaux.
Ces éleveurs sont d’ailleurs souvent également autonomes en céréales, soit parce qu’ils sont eux-mêmes producteurs, soit parce qu’ils ont la possibilité de se fournir à proximité immédiate.
« Et, du coup, nos éleveurs producteurs n’ont pas besoin de mettre d’engrais chimiques sur leurs céréales. Nos cochons produisent eux-mêmes l’engrais », sourit Cédric Geoffroy.
Ainsi, la boucle est bouclée…